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La dépendance internationale                  Les enfants travailleurs

Le chômage                                           Les enfants victimes d'abus sexuels

Relations USA-Nicaragua                          Désertion d'un Nicaraguayen en Irak

Extraits d'articles paru dans le Nuevo Diario en octobre 2003

Le Nicaragua et sa relation avec la coopération internationale: dépendant jusqu'à la moëlle!

Le 80% de l'investissement public est financé par des fonds externes et le 50% s'en va en paiements administratifs, consultations et autres dépenses administratives.

Officiellement enregistrés, le pays a reçu 20 milliards de US dollars à partir de 1979, selon le vice-ministre de la coopération externe.

A partir de 1990, beaucoup de ressources sont rentrées sans qu'existe en priorité une demande nationale de plans, stratégies y politiques sectoriales. Quand on parle de coopération externe, de nombreuses personnes la résume à ce que donnent les étrangers, ce qu'ils veulent et ce qu'ils supervisent. Ce pays a reçu 20 milliards de US dollars en coopération externe depuis 1979, mais  malgré cela il continue à être aussi pauvre qu'avant.

Les enfants travailleurs sur les décharges d'ordures. La réalité crue de l'enfance nicaraguayenne

Le travail infantil a augmenté durant l'année 2003 assure Mme Reina Velasquez, Présidente de la commission des enfants travailleurs (Codeni).

Cela ne se perçoit pas seulement aux feux rouges, mais aussi dans la quantité d'enfants qui travaillent sur  les décharges d'ordures et dans les bananeraies, le tabac et autres activités présentant des risques. Partout on observe une augmentation du nombre d'enfants.

Il y a d'ailleurs plus de masures autour des dépôts d'ordures de la capitale . Ce sont des familles de paysans qui viennent à la capitale dans l'espoir d'échapper à leur sort. Ils échouent dans ces dépôts pour assurer leur subsistance. Le Codeni espère que le tourisme sexuel ne viendra pas profiter de ces enfants. Malheureusement ce problème est une préoccupation de la société civile, mais pas du gouvernement central.

Extrait d'un article paru dans le Nuevo Diario en novembre 2003

L'Ambassade des USA à Managua dénigre le peuple nicaraguayen

Au début novembre 2003, Monsieur Colin Powell, Secrétaire d'Etat US est passé apar Managua.

A cette occasion, l'ambassade des USA a distribué un document de 2 pages et demie aux journalistes accompagnant Monsieur Powell. Ce document a été élaboré par le Département d'Etat sur un papier sans en-tête ni sceaux de cette institution. Ce document dit entre autres, textuellement:

Les Nicaraguayens sont de pauvres analphabètes sous-alimentés qui n'attendent que leur prochain plat de riz.

La participation des troupes nicaraguayennes en Irak (162 militaires) s'est réalisée avec de forts grincements de dents et les Nicaraguayens ne l'ont fait que pour en tirer des bénéfices. (Alors que le Nicaragua l'a fait pour éviter les traditionnelles représailles économiques de son voisin du nord, note du ouèbemaster).

Les Nicaraguayens, trop occupés à chercher de quoi manger, ne sont absolument pas préoccupés par le monde extérieur, ni par le Moyen-Orient, ni par l'Europe.

Les opposants politiques de gauche (FSLN) sont hostiles aux USA sans en voir aucun aspect favorable.

Les dirigeants politiques nicaraguayens actuels (de droite), favorables aux USA sont tournés en ridicules pour leur tendance à copier les manières de vivre de la classe riche des USA.

Embarassée, l'ambassade US a dit que ce document n'a pas été écrit pour être publié, seulemement pour que les journalistes sachent dans quel pays ils arrivaient.

Le lendemain, l'ambassadrice des USA, Madame Bárbara Moore, a téléphoné au chancelier nicaraguayen afin de s'excuser. Elle a ajouté que ce document ne reflétait pas l'opinion de l'ambassade.

Extrait d'un article paru dans le Nuevo Diario en décembre 2003

Le chômage 

Données et diagnostics officiels révèlent que la moitié du Nicaragua est sans emploi. Les secteurs publics et privés sont complètement déficients face aux 80'000 travailleurs potentiels qui arrivent chaque année sur le marché du travail. En 2001, année de croissance économique ils ne furent capables d'offir que 60'000 emplois et sous-emplois, la plupart précaires et/ou temporaires.

Le Ministère du Travail reconnaît pour sa part que 45% des 5,2 millions de Nicaraguayens sont au chômage ou sous-employés (il n'y a pas d'assurance chômage, note du ouèbemaster). D'autres chiffres offerts par le Ministre de cette institution indiquent que 50% de la population travaille dans le secteur informel (petits boulots relevant de la débrouillardise, sans aucune couverture sociale, note du ouèbemaster). Les femmes représentent le 30% de  cette catégorie.

Extrait d'article paru dans El Nuevo Diario en février 2004

Les enfants victimes d'abus sexuels

La police nationale continue son enquête au sujet du catalogue pornographique mettant en situation des enfants. Il pourrait s'agir  d'un catalogue de mineurs pour du tourisme sexuel.

"On doit investiguer l'origine des photographies, savoir qui sont les enfants qui apparaissent, où ont été réalisées ces photos et ceux qui sont mêlés à cette affaire."

Le bureau du Procureur de l'enfance suivra ce cas et veillera à ce que les autorités éclairent cette situation.

Il pourrait s'agir de réseaux internationaux qui opèrent dans notre pays, commercialisant et exploitant  sexuellement des enfants nicaraguayens. Le procureur a indiqué que la pornographie infantile se joue de la vie privée et de la dignité des mineurs affectés, les traitant comme s'il s'agissait de la marchandise à choisir selon les goûts des clients.

Extrait d'un article paru dans le Nuevo Diario en mars 2004

Un soldat nicaraguayen enrôlé dans l'armée étasunienne déserte.

"J'ai fui une guerre sale". Ce sont les premières paroles lors du premier contact clandestin que le journaliste a eu avec ce jeune nicaraguayen qui a déserté lors d'une permission à New York, quelques jours avant de se rendre aux autorités.

"Ce que j'ai vécu en Irak tourne dans ma tête comme les souvenirs d'un film de guerre". L'armée étasunienne le recherche depuis le 15 octobre passé pour avoir déserté. "Je veux que vous connaissiez ma vérité. Ne pas rentrer en Irak m'a beaucoup coûté car j'y ai laissé des frères d'arme. Si je n'y suis pas retourné, c'est pour des convictions humaines, morales et religieuses".

El Nuevo Diario: Alors pourquoi demander ton incorporation? "Parce que je venais d'arriver aux USA et j'avais besoin de me sentir membre de ce pays. Je venais de recevoir la résidence. L'armée paraissait être le coeur de ce pays et elle m'offrait l'opportunité de pouvoir étudier à l'université après 3 ans de service." 

El Nuevo Diario: Alors pourquoi déserter? "Parce qu'il est clair que cette guerre est motivée par le pétrole. Aucune arme de destruction massive n'a été trouvée, ni connexions avec le terrorisme. Maintenant on invente d'autres raisons comme la lutte pour la démocratie et la liberté en Irak, et pendant ce temps on exploite les travailleurs sans aucune garantie sociale dans chaque recoin de l'Irak et les multinationales s'approprient  le pétrole. C'est une guerre sale payée avec le sang des soldats comme moi, avec la souffrance de nos familles et la vie de milliers d'iraquiens. Je n'ai jamais signé de contrat pour être mercenaire, c'est cela que je resentais. La violence engendre la violence, ce sont les innocents qui payent avec leur vie. Alors, j'ai décidé d'agir selon ma conscience, comme un être humain. Je ne sais pas comment cela va finir, ils peuvent me condamner à de nombreuses années de prison. Je sais mainteant que la guerre est un échec pour l'humanité. Je sais aussi que nombreux sont les soldats qui pensent déserter mais ne le font pas par peur des représailles de l'armée."