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Le pays Découvrir le Nicaragua   Visiter un pays pauvre  
Les transports Les bus et les distances Les lignes aériennes internes Louer une voiture
  Les taxis Le stop Les bateaux
Pratique Les adresses Le marchandage La poste
  Les hôtels Le téléphone L'électricité
Divers Les médias Les souvenirs La sécurité
  Article de journal à propos de la sécurité Autre article de journal à propos de la sécurité Autre article de journal à propos de la sécurité
  Article de journal à propos de la sécurité Coopération  

Pour découvrir le Nicaragua 

Vous pouvez lire:

"Le sourire du Jaguar", de Salman Rushdee, Ed. Plon

"Une rivière sur la lune",  de Barbara Kingslover, Ed. Rivages

"NICARAGUA "nic-atl-nahuac"" de Allain Louis GRAUX, TheBookEdition

Vous pouvez voir:

"Carla's song", un film de Ken Loach, il retrace la vie à l'époque sandiniste

"Under fire" avec Nick Nolte, le Nicaragua à l'époque de la lutte contre la dictature

"La isla de los niños perdidos" (l'île des enfants perdus), un reportage de Florence Jaugey sur les jeunes adultes en prison

"El dia que me quieras" (le jour où tu m'aimeras), un reportage de Florence Jaugey sur les commissariats pour les femmes et les enfants

"Historia de Rosa" (Histoire de Rosa), un reportage de Florence Jaugey à propos d'une histoire vraie, une petite nicaraguayenne de 9 ans, vivant au Costa Rica, violée et enceinte

"De niña a madre" (mère au sortir de l'enfance), un reportage de Florence Jaugey à propos des adolescentes qui deviennent mères

El camino (le chemin), un film de Ishtar Yasin Gutierrez à propos des travailleurs Nicaraguayens qui désirent émigrer au Costa Rica

"Nica/ragüense" (Nica/raguayen), un film de Julia Fleming qui traite de la peur des travailleurs Nicaraguayens illégaux au Costa Rica

La Yuma, un film de Florence Jaugey sur une jeune fille vivant dans un quartier pauvre de Managua.

A mi lado (à mes côtés), un reportage de Jean-Cosme Delaloye, la vie à la Chureca, le dépôt d'ordure de Managua.

Nicaragua, une révolution confisquée, documentaire faits d'entretiens d'anciens dirigeants sandinistes et de reportages des années 80.

L'art au Nicaragua

Le Nicaragua est un pays encore très peu visité, bien que le nombre de touristes soit en augmentation. En 2002, il a accueilli 472'000 touristes et en 2006 773'000. En 2006, cela correspond au 10 % des touristes qui ont visité l'Amérique Centrale. Chaque année, le nombre de visiteurs augmente de 10%. En 2013 il y a eu environ 1'200'000 touristes. En ce qui concerne l'argent dépensé, les touristes ont fourni au Nicaragua 5 % de ce qu'ils ont dépensé en Amérique Centrale. Cela montre que le Nicaragua est un pays peu cher.

Heureusement, les responsables économiques, tant politiques que privés, ont pris la décision de favoriser le tourisme durable et les constructions de petites dimensions, afin d'éviter dans la mesure du possible le tourisme de masse, souvent destructeur car il se fait à n'importe quel coût.

Visiter un pays pauvre

Le Nicaragua est le pays le plus pauvre d’Amérique après Haïti. Cela nécessite quelques conseils.

Si vous sortez des lieux "touristiques", vous serez au contact de la misère et des enfants viendront vers vous pour mendier. Que faire ? Donner de l’argent à une personne pourra l’aider momentanément ? Est-ce une bonne idée sur le long terme ? Le chemin de l’enfer n’est-il pas pavé de bonnes intentions ? Nous n’avons pas la prétention d’apporter une solution qui permette de résoudre les conflits de conscience, seulement de donner quelques informations pertinentes.

Dans l’immense majorité des cas, si l’homme travaille, il ne donne que très peu d’argent à sa femme. C’est donc elle qui devra trouver les moyens d’élever les enfants. Sans être mauvaise langue, nous pouvons dire que l’homme dépense souvent son argent en boissons alcoolisées et que c’est le reste de la famille qui trinque. Nous évitons donc de donner une pièce à un homme et la réservons pour les femmes et les enfants.

Pourtant, est-ce correct de donner de l’argent ainsi ? N’est-ce pas encourager la mendicité, surtout avec de jeunes enfants ? N’est-ce pas hypothéquer la dignité de leur vie plus tard ? Donner en quelques secondes ce qui nécessite un long travail n’est pas obligatoirement une excellente idée. Nous avons donc adopté le comportement suivant : demander à la personne de faire quelque chose pour nous contre de l’argent. Ce pourra être de nous aider à porter un bagage, nous amener à une adresse, garder la voiture, avoir un verre d’eau, etc. Ce n’est peut-être pas la panacée, mais l’échange est certainement plus propice, sur le long terme, que le simple don de quelques pièces. Cette réflexion nous est apparue à la vue de jeunes filles mendiant aux feux rouges de Managua avec un petit enfant dans les bras.

Quelle sera la vie et l'avenir de ce dernier ?

Les adresses

Le système est assez folklorique et déroutant pour les étrangers. Un lieu est déterminé en se référant à un autre qui est supposé connu de tous. A partir de là, on indique à combien de coins de rues (cuadras) il se trouve. Pour Managua, al lago (en direction du lac, au nord), al sur (au sud, côté opposé au lac), arriba (en haut, à l’est), abajo (en bas, à l’ouest). Le lieu connu de tous peut très bien ne plus exister réellement. Cela donne, si on explique notre destination à un chauffeur de taxi : je vais à tel quartier, du poste de police 2 rues au nord et une rue à l’ouest (voy a X, de la policia 2 cuadras al lago, 1 cuadra abajo). Souvent, les Nicaraguayens ne comptent pas en mètres, mais en varas (environ 0,80 mètre).

Le téléphone

Il fonctionne maintenant très bien.

Pour les appels nationaux, on peut appeler très facilement des boutiques, généralement des épiceries (pulperías), elles ont un compteur et ce n’est pas si cher.

Pour l’international, préférez les milliers de cyber cafés ou centre d’appels internationaux, les prix sont des plus faibles en Amérique (0.9 cordobas/min aux USA, 2 cordobas/min en FR, ANGL, ESP…). Vous avez souvent une cabine avec l'air conditionné.

Le natel, portable, mobile ou téléphone cellulaire, est très à la mode au Nicaragua. Deux compagnies se partagent le marché : l'ancienne compagnie nationale Enitel (rebaptisée Claro) et l'espagnole Movistar, filiale de Telefonica. Il y a 1,6 téléphones mobiles par habitant. Ceci est dû au fait que les communications entre les 2 compagnies sont hors de prix. Beaucoup de personnes ont donc un téléphone avec une carte SIM de chaque compagnie. Le réseau commence à être étendu.  Attention néanmoins à une anarque légale. Si vous disposez d'un portable, afin d'appeler, vous pouvez le charger grâce à des recharges (en vente partout pour des prix allant de 10 à 200 Cordobas). L'arnaque, c'est que la somme que vous introduisez dans votre téléphone possède une date limite. Si à ce moment, il vous reste quelques Cordobas dans votre portable, ceux-ci seront annulés par la compagnie et définitivement perdus pour vous.

Depuis l’étranger, l’indicatif pour le Nicaragua est le 505. Pour réserver un hôtel au Nicaragua depuis l’étranger, composez le 00 505 puis le numéro indiqué.

Depuis environ 6 ans, tous les numéros de téléphone sont à 8 chiffres. Tous les numéros de téléphones fixes commencent par 2 et tous les numéros de téléphones portables commencent par 7 ou par 8. Sur ce site, j'ai essayé de mettre les numéros de téléphone à jour, mais je ne l'ai pas encore fait pour les téléphones des listes d'hôtels.

L’électricité

110 volts, 60 hz, fiches plates comme aux Etats-Unis. Prévoyez un adaptateur si vous venez d’Europe. L'électricité aujourd'hui.

Les médias

Plusieurs journaux et revues existent, tant pro gouvernementaux que de l’opposition. Certains sont sur le web (voir liens)

Louer une voiture

Cela revient assez cher, mais c’est pratique si vous êtes plusieurs. Le prix de l'essence est relativement élevé, environ 1 US $ le litre.

Veillez à réserver votre voiture assez tôt, les parcs d'automobiles ne sont pas très importants, surtout en période touristique haute.

Il y a plusieurs agences de location de véhicules à l'aéroport. Vous pouvez aussi trouver sur internet à travers les médias ou directement 

Alamo Oficinas centrales: Costado oeste Hotel Princess Tél. : (505) 2277-1117
Hotel Colonial Granada: (505) 2552-2877 
Aeropuerto: (505) 2233-3718
http://www.alamonicaragua.com/

Dollar Tél. : (505) 2233-2192/ 2263-2358/ 2222-2269/ 2270-4937/ 2266-3620
http://www.dollar.com.ni

Hertz Tél. : (505) 2233-1237, (505) 2233-1862, (505) 2253-9533, (505) 2253-9519
http://www.hertz.com.ni

Avis http://www.avis.com.ni/

Toyota Tél. : (505) 2233-2192 Ext. 2357
Reservaciones: (505) 2266-3620

http://www.toyotarentacar.com.ni/

 

Budget : Tél. : (505)2255 90 00

http://www.budget.com.ni

Thrifty Aeropuerto: (505) 2233-2192
Res. Plaza España: (505) 2268-3342
http://www.thrifty.com.ni

National Oficinas centrales : Costado oeste Hotel Princess Tel. (505) 2270-8492 
Hotel Colonial Granada: (505) 2552-2877 
Aeropuerto: (+505) 2233-3718 
http://www.nationalnicaragua.com

Armadillo Car Rental : uniquement sur Granada semble-t-il

info@armadillo-nicaragua.com et (+505) 8833-8663

http://www.armadillo-nicaragua.com/

Durant les dernières années (2007 à 20011) les routes principales ont été refaites, le réseau principal est donc en bon état. Nous avons été agréablement surpris durant notre voyage en juillet 2009, puis en 2011 de constater le bon état des routes. Certaines possèdent même maintenant une piste cyclable clairement séparée de la chaussée principale. C'est le cas de la route Diriamba - La Boquita.

A Managua, les feux fonctionnent bien. Ils sont à 4 temps, vous avez donc le temps de passez calmement si vous tournez. Par contre, il manque beaucoup d'indications concernant les rues à sens unique ou les rues prioritaires. Vous ferez donc attention à Managua et dans les autres villes, les gens vous feront un appel de phare et vous laisseront le temps de faire demi-tour. Managua commence a être équipée de feux intelligents qui permettent de régler le trafic. Une horloge indique aux conducteurs et aux piétons combien de temps il leur reste à attendre pour circuler ou traverser la rue.

Evitez de rouler la nuit (le soleil se couche vers 18h30 toute l’année) à cause des fous du volant, des gens alcooliques, des vélos et piétons non éclairés et des possibles trous sur la chaussée car c’est plus difficile à voir et vous n’avez pas l’habitude. Il peut aussi y avoir des animaux ou des chariots stationnés sans avertissement.

Si vous êtes perdus, demandez votre chemin, mais demandez où se trouve la ville que vous pensez être relativement proche (souvent les gens ne sont jamais allés très loin de chez eux). N’hésitez pas à demander à plusieurs personnes dont principalement les chauffeurs de camion, les taxis, etc.

Selon notre expérience, en ce qui concerne la conduite, méfiez-vous des taxis et des bus interlocaux. Ils doivent bénéficier d'un code de la route particulier ou estimer que le code n'est pas fait pour eux. Faites aussi attention aux cyclistes et aux motos, ainsi qu'aux vaches et chevaux qui peuvent traîner au bord des routes. Il y a aussi beaucoup de ralentisseurs (gendarmes couchés), surtout aux abords des écoles. C'est efficace pour préserver la vie des écoliers. Comme le disait un panneau contre un mur d'école : "Il n'y a pas d'enfant en trop".

Quelques différences avec l'Europe :

Il y a 3 entrées sur un giratoire, mettez-vous à droite si vous sortez à la 1ère sortie, au milieu si vous prenez la 2ème sortie et à gauche si vous sortez à la 3ème.

Si une rue ou une route a plus d'une voie dans la direction que vous prenez, mettez-vous sur la voie de gauche. Celle de droite étant prise par les véhicules lents, les bus et les taxis. Ces deux derniers s'arrêtant fréquemment pour prendre des clients.

Les bus et les distances

Pour connaître le kilométrage, le temps de parcours et le prix de certaines distance, que ce soit en bus, en bateau ou en avion, allez visiter vianica.

Les bus vont partout. Parfois ils sont en piteux état, mais ce n’est vraiment pas cher et ils permettent d’entrer en communication avec la population. 

Connaître les distances en kilomètres n'est pas d'une grande importance pour celui ou celle qui visite le pays, car les bus s'arrêtent plus ou moins souvent, les routes permettent une certaine vitesse en plaine, mais en montagne les transports sont lents. Si vous allez dans des zones reculées, vous circulerez sur des pistes, et là, la vitesse n'est plus de mise. Nous avons donc essayé d'indiquer chaque fois les temps de parcours.

Vous payez généralement durant le trajet. Vous avez donc le temps de demander le prix à votre voisin, même si on vous prendra normalement le même montant que tout le monde. Toutefois, attention à votre sac : si vous le mettez sur la banquette, on vous fera payer une personne supplémentaire.

En plus des grands bus, qui s'arrêtent fréquemment, il existe un service de minibus appelés "interlocaux". Ils partent quand ils sont pleins et relient deux lieux sans s'arrêter. Ces minibus sont plus chers, mais bien plus rapides que les grands bus. Ils sont valables sur Managua-Leon-Chinandega, Managua-Masaya-Granada, Managua-Diriamba-Jinotepe, et entre les "pueblos blancos". Il y a aussi de grands bus "expresso" qui circulent sur certaines routes, mais ils sont peu nombreux. Ils sont plus chers également.

Les taxis

Ils sont nombreux et visibles de loin avec leur enseigne. Ce peut être aussi un moyen commode de se déplacer si vous voyagez à plusieurs. Renseignez-vous sur les prix avant (demandez à votre hôtel) et mettez-vous bien d’accord avec le chauffeur avant de partir. Attention, ils n'ont pas de compteur, marchandez!

Dans quelques endroits, il y a des taxis type rickshow comme on en voit en Inde. Ce sont des scooters ou des vélos aménagés pour transporter 2 ou 3 passagers. Ils portent les noms de "motoneta" ou de "caponera".

A Managua, un service est apparu en 2017. Il s'agit de NicaDrive. C'est commode, pratique et sûr. Vous voyagez avec un conducteur privé. Chaque voyage est privé, le chauffeur ne prend aucun autre passager. Il faut réserver à l'avance sur http://www.nicadrive.com ou par téléphone au 2255-9011 ou par e-mail reserve@nicadrive.com. Il y a plusieurs type de véhicules à disposition.

Taxis à la carte : www.paxeos.com

Le stop

Vous pouvez l'essayer, cela permet de mieux connaître les gens et le pays, surtout si vous parlez espagnol. Attention néanmoins dans certaines zones du centre du pays où il y a très peu de trafic.

Les femmes seules feront attention.

Les bateaux

Nous indiquerons les principales lignes de ce mode de transport lorsque nous décrirons les lieux d'où partent des lignes de bateaux.

Les lignes aériennes internes

Elles sont peu nombreuses et assurées par des avions de petite capacité (14 ou 35 places). Il y a trois compagnies, la Nica, la Costeña, la Segoviana. Atlantic Airlines a fait faillite. Nous mettons ici les lignes et téléphones des agences de La Costeña, les seuls que nous ayons pu obtenir.

Le site de La Costeña. La compagnie la plus importante, celle qui couvre complètement le territoire. Il est possible de réserver des vols par email https://lacostena.online.com.ni/

Elle vole de Managua, tél. :  22631228 et 22632142, fax 22631281  à :

Puerto Cabezas (sur la côte caraïbe, au nord). Tél.: 22822282 

Bluefields (sur la côte caraïbe, au sud). Tél.: 28222500 et 28222750 

San Carlos (sur la côte est du lac du Nicaragua). Tél.: 22830271 

Nueva Guinea. Tél.: 02850160 

Corn Island (une île dans les caraïbes). Tél.: 22855131 et 22855132

Siuna. Tél.: 02732017 

Rosita. Tél.: 02731015 

Bonanza (ces 3 dernières sont des villes minières). Tél.: 02730023 

Waspam (sur le rio Coco)

D’autres lignes unissent occasionnellement Puerto Cabezas à Bluefields, Bluefields à Corn Island, Nueva Guinea à San Carlos. La taxe d'aéroport en vol interne est de 40 cordobas ou 2 US $.

Horaires et prix en US $ jusqu'au 15 novembre 2008

#  Vol De A Départ Arrivée Jour
140 Managua Bluefields 06:00 07:00 Lundi au Samedi
142 Managua Bluefields 06:30 07:30 Lundi au Samedi
146 Managua Bluefields 10:00 11:00  Lundi au Samedi
148 Managua Bluefields 14:00  15:00 Lundi au Dimanche
141 Bluefields Managua 07:10  08:00 Lundi au Samedi
143 Bluefields Managua 08:40 09:30 Lundi au Dimanche
147 Bluefields Managua 13:10 14:10 Lundi/Mercredi/Vendredi
147 Bluefields Managua 11:10 12:10 Mardi/Jeudi/Samedi
149 Bluefields Managua 16:10  17:00 Lundi au Dimanche
142 Managua Corn Island 06:30 08:00 Lundi au Dimanche
148 Managua Corn Island 14:00 15:30 Lundi au Dimanche
143 Corn Island Managua 08:10 09:30 Lundi au Dimanche
149 Corn Island Managua 15:40 17:00 Lundi au Dimanche
120 Managua San Carlos 08:30  09:15 Lundi au Samedi
122 Managua San Carlos 13:30  14:15  Dimanche au Vendredi
121 San Carlos Managua 09:25  10:05  Lundi au Samedi
123 San Carlos Managua 14:25  15:05  Dimanche au Vendredi
110 Managua Minas (Siuna,Bonanza,Rosita) 09:00  09:55 Lundi au Dimanche
112 Managua Minas (Siuna,Bonanza,Rosita) 09:00  09:55 Lundi/Mercredi/Vendredi
114 Managua Minas (Siuna,Bonanza,Rosita) 09:05  10:00 Lundi au Samedi
111 Minas (Siuna,Bonanza,Rosita) Managua 10:30  11:30  Lundi au Dimanche
113 Minas (Siuna,Bonanza,Rosita) Managua 10:35  11:35 Lundi/Mercredi/Vendredi
115 Minas (Siuna,Bonanza,Rosita) Managua 10:35  11:35 Lundi au Samedi
132 Managua Puerto Cabezas 06:30 08:00 Lundi au Dimanche
134 Managua Puerto Cabezas 10:30 12:00 Lundi au Dimanche
138 Managua Puerto Cabezas 14:30  16:00 Lundi au Samedi
133 Puerto Cabezas Managua 08:20 09:40 Lundi au Dimanche
135 Puerto Cabezas Managua 12:20 13:40 Lundi au Dimanche
139 Puerto Cabezas Managua 16:10 17:30 Lundi au Samedi
136 Managua Waspan 10:00 11:30 Mardi/Jeudi/Samedi
137 Waspan Managua 11:40 13:10 Mardi/Jeudi/Samedi
147 Puerto Cabezas Bluefields 12:10 13:00 Lundi/Mercredi/Vendredi
146 Bluefields Puerto Cabezas 11:10 12:00 Lundi/Mercredi/Vendredi
142 Bluefields Corn Island 07:40 08:00 Lundi au Dimanche
148 Bluefields Corn Island 15:10 15:30 Lundi au Dimanche
143 Corn Island Bluefields 08:10 08:30 Lundi au Dimanche
149 Corn Island Bluefields 15:40 16:00 Lundi au Dimanche

 

Trajet Prix aller en US $ Prix aller-retour en US $
Managua - Puerto Cabezas   97 147
Managua - Bluefield 82 127
Managua - Corn Island 107 164
Managua - Siuna 82 127
Managua - Bonanza 96 148
Managua - Rosita 96 148
Managua - Waspam 104 160
Las Minas - Puerto Cabezas 69 107
Puerto Cabezas - Waspam 55 85
Bluefield - Puerto Cabezas 96 148
Bluefield - Corn Island 64 99
Puerto Cabezas - Corn Island 103 159
Managua - San Carlos 76 116
Siuna - Bonanza - Rosita 54 84

Les hôtels

Nous avons indiqué pour chaque lieu les hôtels selon les listes que nous a fournies Intur, l'Institut du tourisme, en 2009.

A Managua, le prix d’une chambre dans un grand hôtel (4 Etoiles) coûte 100 à 150 US $ la nuit. Comptez 60 US $ pour un 3 Etoiles, 35 US $ pour un 2 Etoiles, environ 20 US $ pour les autres.

Dans le reste du pays, pour une même catégorie, le prix sera moindre.

Il existe aussi des casas de huespedes (maisons d'hôtes). Nous en avons indiqué quelques unes. Le prix est d'environs 5 ou 10 US $ la nuit, ce n'est pas cher. Par contre, si quelques fois on peut être agréablement surpris, souvent les lieux manquent de propreté et de commodités.

Evitez les auto hôtels ! Ils se trouvent à la sortie des villes. Ce sont des lieux de rendez-vous furtifs pour des couples illégitimes.

Les souvenirs

Vous pourrez ramener plusieurs articles originaux du Nicaragua.

Les hamacs, choisissez ceux qui sont tressés et non ceux en tissus, prenez les matrimoniaux, ils sont plus confortables, ils doivent peser au moins 1 kg et demi (sans les parties de bois).

Les bijoux (le Nicaragua possède de nombreuses mines d'or).

Les vêtements: les guayaberas, chemises traditionnelles, brodées, que portent les hommes dans les grandes occasions et les huilpiles, longues robes  de coton (de couleurs unies) brodées de motifs  (fleurs principalement)

Les chaussures à Masaya (pur cuir, faites main).

Les cigares.

Les peintures de Solentiname.

Les poteries aux décorations amérindiennes.

Le rhum est excellent (il y en a différentes sortes). Faites attention si vous partez pour l'Union Européenne et que vous devez prendre un vol interne à l'UE. Les nouvelles directives ne permettent pas d'entrer dans l'avion avec une bouteille, même achetée dans un magasin hors taxe de l'aéroport de Managua. Les agents de sécurité de l'aéroport de Madrid ont été intraitables avec moi. J'ai dû abandonner ma bouteille de rhum de 21 ans qui m'avait coûté 62 US $.

Le marchandage

Dans les hôtels, demandez toujours un rabais si vous restez plusieurs jours. Pour les hôtels et les restaurants, vérifiez si les taxes (15%) et le service (10%) sont inclus ou non avant de prendre votre décision.

Dans les restaurants, demandez bien les prix avant de vous décider. N'hésitez pas à comparer entre différents commerces.

Dans les marchés, n'hésitez pas à marchander. Un hamac coûtait 300 cordobas en 2009 (mais les prix peuvent varier entre 70 et 2000 cordobas), une guayabera 180.

Ceux qui tenteront quelques fois de vous rouler, au propre comme au figuré, sont les taxis. Renseignez-vous avant sur le prix à payer pour vous rendre où vous désirez aller. Mettez-vous d’accord avec le chauffeur avant de monter à bord car il n'y a pas de compteur. Essayez d'avoir toujours de la monnaie sur vous, bien souvent, les chauffeurs de taxi n'en ont pas !

La sécurité

Vous êtes dans un pays pauvre. Vos biens représenteront parfois plusieurs mois ou années de revenu pour un Nicaraguayen. Sachez que le salaire mensuel d'un Nicaraguayen (quand il a un travail salarié) est d'environ 160 US dollars par mois. De même, si la nourriture est bon marché, beaucoup de biens et de services sont aussi chers qu'en Europe. 

Evitez de montrer avec ostentation vos biens et vos valeurs et tout se passera sans problème. 

Avant de partir, photocopiez vos documents et déposez-les à l'hôtel.

Mettez vos chèques de voyage et votre argent dans un endroit discret et ayez quelques Cordobas dans votre porte-monnaie. Pas de grosses coupures.

Evitez les bijoux, les montres voyantes, les vêtements chers, surtout si vous allez dans un bidonville.

Ne prenez pas de sac banane et évitez le look touriste avec l'appareil photo autour du cou ou le camescope toujours à la main.

Si vous avez fait un achat, ne laissez pas le paquet par terre, dans votre dos et en vous en éloignant, pour prendre des photos. Le pays est sécuritaire, mais il ne faut pas rêver non plus!

Si vous entrez dans un magasin et qu'un vendeur vous demande de laisser votre sac dans un lieu précis, prévu pour cela, en vous remettant un ticket avec un numéro, sachez que c'est normal. Par contre, ne laissez pas dans votre sac votre porte-monnaie, votre téléphone portable, vos papiers d'identité et vos cartes de crédit. Il ne faut pas être ingénu à propos de la gentillesse des gens.

Apprenez quelques phrases en espagnol.

En cas d'agression (je suis allé une douzaine de fois au Nicaragua, j'ai travaillé dans  un bidonville, il ne m'est jamais rien arrivé de semblable), ne résistez pas, les braqueurs peuvent être sous l'emprise de l'alcool ou de la coke (c'est ce qui se raconte, mais encore une fois, je n'ai jamais rien vu de pareil). Une femme dira qu'elle est enceinte (estoy embarazada) cela calmera certainement les agresseurs.

Les années précédentes, on pouvait observer que les gens se déplaçaient, en ville, avec des sacs à dos qu'ils portaient sur leur poitrine. Il était possible de penser qu'ils agissaient de la sorte pour éviter les vols par derrière. Dernièrement (2007, 2009 et 2011), cette pratique a certainement diminué car je n'ai pas vu beaucoup de personnes avec un sac sur la poitrine. Au contraire, de nombreuses femmes se déplacent avec un sac en bandoulière comme en Europe.

Voici un lien vers un article écrit par une personne handicapée originaire du Québec qui décrit son voyage au Nicaragua.

http://www.letraitdunion.com/article-435061-Logements-sociaux-a-La-Plaine-Je-suis-sous-le-choc.html 

Enfin, faites très attention si vous désirez vous procurer un produit illicite, genre marihuana ou cocaïne (abondante sur la Côte Caraïbe car elle sert de relais entre la Colombie et les Etats-Unis). Généralement, le vendeur est de mèche avec la police et il vous dénoncera dès que vous aurez le dos tourné.

Quelques sites officiels de conseils

Autres conseils

Quelques liens en relation avec la sécurité et l'ambiance  générale au Nicaragua

Le NIcaragua, une expérience à partager

5 raisons pour choisir le Nicaragua

Quelques informations officielles : En juin 2011 eut lieu la conférence internationale en appui à la stratégie de sécurité régionale. À cette occasion les représentants du SICA (Système d’Intégration Centraméricain) et d’organisations multilatérales latino-américaines ont félicité publiquement la Police Nationale Nicaraguayenne pour ses résultats obtenus en matière de prévention et d’investigation des délits. Malgré un faible effectif de policiers (9 agents pour 100 km2 contre presque 100 pour 100 km2 au Salvador) le Nicaragua a le taux d’homicides le plus faible de la région.

Nicaragua 13 pour 100 000 habitants (11 pour 100 000 habitants en 2015)
Honduras 78         «          « 

Salvador 69          «          « 
Guatemala 42       «          « 

Selon les autorités nicaraguayennes, le modèle de police « préventif, pro actif, et communautaire » ne pouvait exister sans un lien étroit avec la population. En accord avec les statistiques de la police, plus de 100 000 personnes font bénévolement un travail préventif sur tout le territoire national. Par le décret 16-2007 ont été créés les Conseils de Sécurité Citoyenne (Consejos de Seguridad Ciudadana), des instances de coordination entre la police, l’Etat et les citoyens.

En Amérique Centrale, beaucoup se demandent pourquoi il n’y a pas de « maras » au Nicaragua, c'est-à-dire des bandes de jeunes très violents. « Pour nous c’est une problématique liée à l’exclusion sociale et nous avons adopté comme solution la prévention en incluant les jeunes » explique Aminta Granera, la chef de la police nationale. La DAJUV (Direction des Affaires de la Jeunesse) intervient aussi dans les écoles dans ce même but préventif.

Extrait d'article paru dans El Nuevo Diario en avril 2012

Des responsables économiques et des chefs des polices d'Amérique Centrale se sont réiunis à Managua fin avril 2012 afin de coordonner les stratégies de sécurité dans la région. Après des échanges au sujet de la réalité que traverse l'isthme, des exemples de succès comme ceux du Nicaragua et la recherche d'alternatives, ils se sont mis d'accord sur la création de 200'000 emplois pour les jeunes afin de diminuer les indices de délinquance.

M. José Aguerri, président du Conseil Supérieur des Entreprises Privées (au Nicaragua) a déclaré que l'Amérique Centrale perdait 10 milliards chaque année en raison de l'insécurité. Il est donc indispensable de développer un effort commun public-privé pour promouvoir la sécurité.

Extrait d'article paru dans El Nuevo Diario en août 2008

Pauvreté, délinquance et notre police

Durant des années, on a répété dans et hors de nos frontières que le Nicaragua est un des pays les plus surs d'Amérique Centrale (plus que le Guatemala, le Costa Rica ou le Mexique, note du ouèbmaster). La police le soutient. Des études nationales et internationales le réitèrent. Mais l'insécurité grandit quand même silencieusement. Les chiffres d'enquêtes reflètent une peur croissante de la délinquance. Des voix s'élèvent qui analysent ce phénomène pensent qu'il sera difficile de maintenir la même sécurité.

(...) Par exemple, le Nicaragua est un pays malgré un indice de pauvreté élevé (47% de la population en état de pauvreté) maintient un taux d'homicides de moins de la moitié du Honduras, El Salvador ou le Guatemala, et seulement très légèrement supérieur au Costa Rica et au Panama. C'est un phénomène qui réfute les thèses qui associent l'insécurité et la pauvreté.

(...) Si on compare les chiffres d'éclaircissement des délits d'homicides avec d'autres pays, comme le Guatemala et le Honduras, le taux est bon, supérieur à 50%. Mais lamentablement, il est descendu de 3,5% cette dernière année (2007). L'éclairecissement des délits d'homicides en général en Espagne et au Salvador est de 24 et 26%.

(...) Pour ce qui est des délits, l'augmentation de ces dernières années peut être expliquée aussi par le fait que la couverture policière dans le pays a augmentée, de nombreux commissariats ont été ouverts. Des délits qui n'étaient pas dénoncés antérieurement le sont maintenant.

Extrait d'article paru dans El Nuevo Diario en février 2010

Nicaragua, pays sûr et séducteur (par M. Tomas Borge, ex-ministre de l'intérieur)

Le Nicaragua est un des pays les plus sûrs du monde. Probablement  d’Amérique latine et, c’est sûr, d’Amérique centrale.

Les indices d’homicides mesurent le niveau de crimes violents et sont un symptôme transparent des paramètres de sécurité dans un pays.

L’indice d’homicide en Amérique latine es de 22,9 pour 100'000 habitants. AU Salvador, il est de 55, au Guatemala, de 46, de 58 au Honduras, de 20 à Porto Rico, au Mexique et en Colombie, il augmente quotidiennement de manière sidérante. Au Nicaragua, il est de 13.

Le Nicaragua est sécuritaire sans être une pays « fliqué ». L’indice d’emprisonnement le montrent, il est de 5'542 prisonniers pour 100'000 habitants au Costa Rica, de 3'981 au Nicaragua.

La police nicaraguayenne est la plus petite d’Amérique et elle est presque désarmée, sans pour autant être inefficace. En plus d’être imparfaite, avec peu de ressources et peu de techniques, c’est la meilleure d’Amérique latine. Elle est vaillante, désinhibée, bien dirigée, sérieuse et efficace malgré la pauvreté – avec le secours de l’armée – contre le trafic de drogue. Enfin, elle a oublié l’art de la répression politique.

De plus, toujours avec l’armée, elle a la tâche de surveiller les 84 réserves naturelles qui totalisent 21'000 km2 (sans les réserves privées, note du ouebmaster).

Extrait d'un article paru sur Le Monde en mars 2013

Le torchon brûle au Salvador, chaque fois qu’il est question de la trêve négociée avec les "maras", les bandes de jeunes ultraviolents, décidée en mars 2012, il y a un an. Pourtant, les chiffres sont là, le nombre d’homicides a chuté, dans des proportions sans commune mesure avec les autres pays d’Amérique centrale.

En 2012, le Salvador a enregistré 2 576 meurtres, contre 4 371 en 2011. Soit une différence de 1 795 vies sauves qu’on peut sans doute attribuer à la suspension des règlements de compte entre les maras. Le Salvador est passé ainsi d’un taux de 66 homicides pour 100 000 habitants (le deuxième taux plus élevé au monde), à 36.

Le Honduras reste toujours la nation la plus meurtrière de la planète, avec 7 172 homicides en 2012, soit un taux de 85,5 homicides pour 100 000 habitants. Entre 2005 et 2012, ce taux a connu une hausse de 225 % (246 % dans le cas des meurtres de femmes). L’augmentation de la population hondurienne provoque une réduction d’un point, alors que le nombre de meurtres a augmenté légèrement (ils étaient 7 104 en 2011).

Le Guatemala est le troisième pays du "triangle Nord" d’Amérique centrale frappé par l’explosion meurtrière. Les Guatémaltèques ont compté 5 155 meurtres en 2012. Entre 2008 et 2012, le taux d’homicides est passé de 46 à 34 pour 100 000 habitants, un pourcentage légèrement au-dessus de la moyenne des pays d'Amérique centrale (33,3). 

Le Belize, le petit voisin anglophone, partageait l'ancien taux du Guatemala, 46, mais n'a pas connu d'amélioration.

Les trois nations traditionnellement en-dessous de la terrible moyenne centre-américaine, le Panama, le Nicaragua et le Costa Rica, connaissent aussi une diminution de la violence. 

Le Panama a enregistré 665 meurtres en 2012 (contre 712 l’année précédente), soit 18 homicides pour 100 000 habitants.

Au Nicaragua, on enregistre 675 meurtres en 2012 (63 de moins que l’année précédente), soit 12 homicides pour 100 000 habitants. Là encore, gros écart entre la région autonome de l’Atlantique Sud, avec un taux de 42, et la province Carazo, sur la côte Pacifique, avec à peine 2,2.

Enfin, le Costa Rica reste la nation la moins violente d’Amérique centrale, avec 394 meurtres en 2012 (79 de moins que l’année précédente, soit 8,9 pour 100 000 habitants.

La pauvreté est une explication insuffisante pour l’explosion des violences, puisque le Nicaragua, le pays le plus pauvre de la région, connaît un faible taux d’homicides par rapport à ses voisins.

Pour terminer à propos de ce sujet, quelques conseils et remarques d'une personne qui y vit.

La poste

Il s'agit d'un service public, et il fonctionne relativement mal, que ce soit pour envoyer ou recevoir du courrier.

Pour l'envoyer, comme des cartes postales, allez à la poste centrale (correo central) du lieu où vous vous trouvez. A Managua, la poste centrale s'appelle "Telcor", il se trouve près de l'ancien centre ville. Il y a une boutique avec l'air climatisé qui vend des cartes postales. C'est de là que vous aurez le plus de chance que votre courrier arrive à destination. Il est fréquent que les timbres ne soient pas oblitérés, mais retirés et vendus à nouveau. Lorsque vous savez combien gagne un fonctionnaire postal, vous comprenez pourquoi il agit ainsi.

Pour recevoir du courrier à la poste restante, veillez à respecter la forme suivante:

Señor (Señora) Prénom    NOM

Poste restante

Correo Central de (indiquez la ville)

NICARAGUA

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