Apprendre l'espagnol au Nicaragua
Coopération
Plusieurs lecteurs m'ont déjà demandé s'il leur était possible d'apporter une aide à un projet humanitaire ou de développement au Nicaragua.
Les besoins dans ces domaines sont énormes et toute aide est la bienvenue.
Il est néanmoins nécessaire de clarifier préalablement certains points.
Il faut impérativement savoir se débrouiller en espagnol.
De même, être confronté à une autre culture n'est pas toujours aisé. Le sens attribué à certains mots par les Nicaraguayens n'est pas celui que culturellement nous leur attribuons nous-mêmes. Ce n'est pas parce que les Nicaraguayens parlent espagnol que ce sont des Espagnols. La culture indigène est profondément enracinée. Il n'est pas toujours aisé d'être pris dans dans une relation dont on ne maîtrise pas tous les composants. Les attentes mutuelles réciproques incomprises peuvent être difficiles. Un exemple simple et drôle (mais toutes les expériences ne sont pas si simples et drôles !) : la première fois que j'ai connu un de mes beaux-frères, chez lui, un soir, il a sorti une bouteille d'alcool. Durant toute la soirée, j'ai attendu qu'il l'ouvre. De même, lui attendait que je l'ouvre. Le lendemain, nous avons bien ri de cette incompréhension réciproque que nous nous sommes expliquée.
Alors, cherchez sur le net si une association a besoin de vos compétences et prenez contact.
Voici quelques adresses que j'ai connues :
A Leon
Au cente ville se trouvent les locaux de l'association Quetzaltrekkers. Elle organise des visites (plusieurs volcans, cañon de Somoto, Leon Viejo). Les bénéfices sont distribués à des associations qui soutiennent les enfants des rues, à Leon. Les locaux se trouvent une rue et demi à l'est de l'église de la Recoleccion. Tél. : 2311-6695. Leur email : leon@quetzaltrekkers.com
Projet dans la Reserva Silvestre Privada Las Guacamayas, à Rivas, cherche à comprendre comment se recomposent les espèces animales dans une forêt reboisée qui était avant une colline dénudée.
Elle se situe à Punta de Cuajiquinil, à 7.5 Kms de Cárdenas, Rivas, et à 150 Kms de Managua. La propriétaire est Mme Mirna Moncada. http://www.reservasilvestres.com/component/k2/itemlist/user/85-reservasilvestrelaguacamaya
Il s'agit d'une zone d'environ 50 hectares en complète reforestation (il n'y avait plus un seul arbre).
Pour y aller et réaliser une recherche scientifique sur les espèces animales ou végétales, donc sur la réapparition des espèces dans un lieu d'où elles avaient disparues, contacter Paso Pacífico, au 2279-7072, demandez Mme Liza González.
Reserva silvestre Quelantaro
Non loin de Managua, en direction de Pochomil par la route qui passe par Villa del Carmen. Elle accueil des coopérants qui travaillent sur les projets de la réserve tout en profitant des beautés de la nature. Pour plus d'information, visitez leur site http://www.reservasilvestres.com/index.php?option=com_content&view=article&id=36&Itemid=15
A Diriamba
La bibliothèque "Semillas", fondée par un groupe d'amis pour venir en aide aux enfants issus de milieux défavorisés. C'est une bibliothèque entièrement gratuite qui permet aux enfants d'être au contact de livres (ce qui n'est pas le cas de nombreux enfants au sein de leur famille). Il y a également des cours de langues étrangères, des cours de musique, de sport, d'utilisation d'un ordinateur. Cette association reçoit vos dons (livres, papier, instruments de musique, ...). Elle ne se trouve pas loin d'AMS.
L'association AMS (de l'horloge, 2 cuadras abajo, 25 mètres al sur) reçoit de jeunes handicapés (à partir de 18 ans) et tente de les former professionnellement pour qu'ils puissent trouver un travail. Cette association démarche les entreprises, intègre et suit les jeunes lorsqu'ils sont au travail.
A Jinotepe
L'association "Antorcha" fait le même travail qu'AMS. Elle se trouve sur la panaméricaine, vers le km 48.